Saint Tropez et ses Yachts, ses plages, sa tarte Tropézienne, ses gendarmes, …
Mais pour moi Saint Tropez c’est avant tout sa Granfondo organisée par Grand Trophée et qui marque mon début de saison ainsi que le premier déplacement du Ruffaut Cycling System sur une épreuve cette année.
Retour sur un week-end mi pluvieux – mi ensoleillé sur la côte d’Azur !
Granfondo Saint Tropez, la reprise A sonné !
Du soleil de Genève à la pluie de la côte d’azur !
Après un déplacement groupé depuis Genève sous les nuages, c’est bien la pluie qui nous accueil à Saint-Tropez pour la remise des dossards. En effet, depuis la création de notre société nous proposons un service d’assistance et d’ accompagnement sur les épreuves cyclosportives notamment. Pendant que le cuisinier prépare le dîner du soir, je m’occupe d’aller récupérer les dossards des coureurs du RCS. Dans le packtage un maillot (de qualité) offert à chaque participant.
Place au briefing détaillé du parcours Granfondo & Mediofondo : nos mois de préparation sur la côte d’azur ces dernières années et ma participation à cette même épreuve l’année dernière nous permet de connaître les moindres recoins du parcours, les dangers et les difficultés pour conseiller nos athlètes.
L’heure du repas est arrivée : velouté de brocolis, filet de poulet au lait de coco et riz, tarte aux pommes. Il est ensuite l’heure de rejoindre le lit !
Do you Do you St Tropez
5h du matin, le réveil sonne, une heure de sommeil de plus n’aurait pas été en trop mais la motivation est là, la pluie à fait place à un ciel clair et 8-9°.
Plaque n°162 en place sur mon BMC, le vélo est prêt !
4 coureurs du RCS présents sur le Granfondo, 2 sur le Mediofondo, nous rejoignons tous ensemble le départ prévu à 8h pour le grand parcours, 8h15 pour le moyen parcours.
Après avoir salué le fidèle et sympathique speaker de GrandTrophée, Didier, je prend place en SAS prioritaire et attend sagement le départ.
La tactique de course est simple, rester tranquille jusqu’au pied de Notre Dame des Anges (KM77) qui devrait être la montée la plus sélective du jour sur ce parcours de 162kms.
Les plans sont les plans, la réalité est autre
Départ relativement rapide sur le bord de mer où tout le monde y va de sa petite attaque…
Après quelques tentatives avortées, un groupe de 4 se forme, parmi eux : l’inusable Stefano Sala, Carlo Fino le sympathique grimpeur Italien, Jérémy Morel triathlète professionnel et Thomas Berger.
Je patiente quelques minutes, personne n’y va, je bouscule alors mes plans et décide de les rejoindre seul. Il reste alors… 160kms à parcourir.
L’entente est bonne, Jérémy et Stefano effectuent la plus grosse partie des relais sur les parties plates qui vont nous mener jusqu’au pied de la première difficulté du jour : le col du Canadel !
J’emmène le groupe dans cette montée où la gestion est de mise en vue de la suite du menu. Thomas lâche dès le pied, nous sommes plus que 4.
Enchaîné avec le col du Canadel, nous empruntons la route des crêtes avec ses magnifiques points de vue mais également sa route parfois un peu « défoncée ». Un écart de 3’, les sensations sont pour ma part bonnes, nous sommes sereins pour la suite !
Surprise !
Après une descente bien négociée de la route des crêtes, nous débutons le col du Babaou, facile par ce côté. Statut-co au sommet même si il m’a semblé apercevoir deux poursuivants …
Jérémy prend la tête du groupe, malheureusement il chute quelques virages plus bas, juste devant moi, … Première frayeur de la journée et je remercie mes freins à disque d’avoir été là pour m’éviter la chute.
Les deux poursuivants (Raphael Verini & Pascal Busquet) rentrent sur notre groupe dans la descente. 4 – 1 + 2 = 5
Collobrières marque le second ravitaillement et le pied de Notre Dame des Anges par la montée irrigulière de Vaudrèche.
Carlo Fino attaque pour prendre de l’avance en vue de la descente, Stefano y va aussi, Raphael emboîte le pas.
Pour ma part, je mise sur la gestion et me cale à 350watts pour gérer cette montée que je connais bien ainsi que la descente.
Rapidement je rejoins Raphaël et me retrouve seul dans la descente pour rentrer sur Carlo puis Stefano.
Le final !
Au col de Taillude, nous sommes de nouveau quatre avec Raphaël qui est revenu. Plus de 5 minutes nous sépare des poursuivants, ce qui nous permet de continuer à un rythme confortable.
Le col du Vignon est avalé et nous nous dirigeons vers Plan de la Tour et un final relativement facile jusqu’au pied de la montée de Gassin.
Après 4h35 de course, les relais sont bien plus brefs, tout le monde semble garder des forces pour la montée finale.
Malgré un montée « correcte » je viens prendre la 4ème place à quelques secondes de Stefano, 50 secondes derrière le vainqueur Raphaël.
Difficile d’avoir des regrets où il m’a manqué quelques watts dans le final pour pouvoir espérer mieux. Une belle journée à l’avant de cette Granfondo avec des paysages magnifiques et une bonne ambiance en tête de course, la saison est lancée !
La course en chiffre
- 4h44
- 262watts pondéré
- 295watts NP
- 399 TSS
- Pierre : 4ème
- Aurélien : 5ème
- Thomas : 21ème
- Sébastien : 77ème
- Nicolas : 36ème
- Adrien : 96ème